Comment écrire sur l’histoire de L’Ile Maurice ?

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Composé de populations de plusieurs origines que l’on appelle communauté, l’Île Maurice ne présente pas une uniformité de vues sur les personnages et évènements historiques qui ont marqué ses quatre siècles d’existence. De fait, se pose le problème de l’enseignement et de l’étude de l’histoire mauricienne.

Ceci peut s’expliquer de diverses raisons. Tout d’abord, une identité et un sentiment national encore en formation du fait de la jeunesse du pays. Ensuite, l’arrivée des différents éléments de la population s’est faite par vague successive, les émigrants européens dans un premier temps (colons hollandais puis français) suivi par les esclaves d’origine africaines puis par les engagés de la péninsule indienne (hindous et musulmans) et enfin les populations originaires de Chine (1). De fait, bien des évènements historiques n’ont pas été vécus par les ancêtres de certaines couches de la population et n’ont pas la même portée pour tous (2). Enfin, les motivations et les raisons qui ont conduit ces populations sur la terre mauricienne ne sont pas les mêmes. Si les Européens, qui fuyaient la pauvreté, étaient de véritables migrants, les esclaves ont bien évidemment été amenés de force par les premiers. De même, les engagés indiens du 19ème siècle cherchant une vie meilleure sont arrivés et sont restés travailler dans les champs de canne pour des propriétaires terriens souvent européens, dans des conditions éprouvantes (3). Les chinois, contrairement aux idées reçues, ne venaient pas uniquement pour des raisons commerciales mais fuyaient aussi la guerre et la répression sanglante qui a suivi la révolte messianique des taipings (1851 – 1864) (4).
Les enjeux du travail mémorial
La mémoire, le passé et l’histoire sont des enjeux politiques et médiatiques majeurs entre des communautés qui n’ont ni les mêmes références ni la même vision des faits passés.
Quand on touche à la mémoire, celle-ci devient un espace de luttes, de reconnaissance, de combats et… de concurrences dont la violence n’est pas toujours symbolique. La bataille de grand port de 1810 (seule victoire navale napoléonienne) ou l’arrivée des Français en 1715 sont des dates importantes pour les franco-mauriciens (5) et certains Créoles mais sont perçues avec indifférence par d’autres communautés. De même, beaucoup des personnages historiques importants du pays sont surtout respectés dans une communauté. Les Créoles ont Rémy Ollier (6) ou Gaëtan Duval (7), les hindous ont Manilal Doctor (8), les Européens ont Mahé La bourdonnais (9), etc.… Aucun consensus clair ne s’applique. Pire, certains personnages historiques peuvent même être appréhendés différemment selon les communautés. Parmi de nombreux exemples, on peut citer Adrien d’ Espinay (1795 – 1839) qui fut à la fois le chef de file des colons français contre la domination britannique, le créateur de la banque de Maurice et d’une société savante, le principal artisan de la liberté de la presse, créateur du Cernéen, longtemps l’un des plus vieux journaux francophones du monde (10) mais aussi le chef de file des anti – abolitionnistes… Il y a également Adolphe de Plevitz, colon français qui prit la défense des travailleurs engagés au 19ème siècle et qui est traité sous un jour beaucoup plus positif dans Enfants de mille combats, ouvrage de Jean Claude de l’Estrac que dans le dictionnaire biographique de la société d’histoire, où il passe pour un agitateur. Un autre exemple très révélateur est Ratsitatane, prince malgache exilé à Maurice par les Britanniques, révéré comme leader d’une révolte d’esclaves par une partie des Mauriciens (11) mais considéré comme un marchand d’esclaves (12) par les historiens (13). De même, pour Jan Maingard, poète mauricien qui raconte son île dans ses recueils, « on n’arrête pas d’entendre une révision de l’histoire de notre pays qui donne un rôle plus important à certains en minimisant, en faisant disparaître les autres… le vrai père de l’île Maurice, celui qui a construit le pays et jeté les bases qui existent encore aujourd’hui est Mahé de Labourdonnais. Sir Seewoosagur Ramgoolam est sans doute le père de l’indépendance, il n’est pas celui de l’île Maurice, ni de la nation mauricienne… (14) »
Les faits historiques sont également sujets à des interprétations différentes. Le 18ème siècle est bien évidemment perçu comme le siècle de l’esclavage pour les Créoles alors que pour les Européens, il est aussi l’époque de la fondation de la colonie et marque les prémices du devenir de l’île. L’indépendance de 1968 est perçue comme une libération par une partie de la population, alors que pour d’autres, une autre grille de lecture serait nécessaire (15). Il y a aussi des lieux comme la montagne du Morne, symbole mythique du marronisme pour les descendants d’esclaves (16) mais pour des faits remis en cause par bien des historiens et une partie de la population (17).
Lorsque l’on évoque l’histoire de Maurice, ce sont en particulier les périodes de l’esclavage et de l’engagisme qui soulèvent des passions. C’est à ce problème qu’est confrontée l’historienne Vijaya Teelock du CRSI : « Le but d’une de nos actions est que l’histoire de l’esclavage devienne une histoire largement partagée. (18) »
Cet état de fait n’est évidemment pas propre à Maurice. Dans tous les pays où règne un débat démocratique, les théories et les visions du passé s’opposent (19). La différence, c’est qu’à Maurice, le débat ne se limite pas à une querelle d’historiens ou d’écoles de pensée. Ici, on touche à la mémoire, à l’identité nationale et à la place qu’occupent certains groupes et communauté dans cette identité. Comme le souligne le photographe Yves Pitchen : « L’histoire à Maurice, mais quelle histoire ? Chacun a son histoire. Pour certains, d’ailleurs, l’histoire, c’est de la honte. (20) » Honte dont parle Alain Romaine dans son ouvrage Les noms de la honte : stigmates de l’esclavage à l’Île Maurice (2006) où il traite en particulier des patronymes lourds à porter car objets de dérision pour certains descendants d’esclaves (21).
Fédérer les mémoires collectives
Le gouvernement fait pourtant des efforts pour intégrer toutes les périodes dans l’imaginaire national. Peu de noms de rues ont été débaptisés depuis l’époque coloniale et les statues (La bourdonnais, D’espinay.) sont restées en place. De même, des jours du souvenir (abolition de l’esclavage le 1er février, arrivée des engagés le 2 novembre) ont été institués et le gouvernement a fait classer la montagne du Morne (pourtant terrain privé) comme patrimoine mondial à l’UNESCO. Un monument symbolisant « La route de l’esclave » devrait y être érigé. Enfin, le gouvernement souhaite commémorer avec faste le bicentenaire de la bataille navale de Grand Port ainsi que la cession de l’île par la France aux Anglais en 2010. Cette volonté louable de faire rentrer dans l’histoire nationale deux évènements qui concernent pour l’essentiel des puissances coloniales, apparaîtrait stupéfiante dans bien des pays du Sud (22)….
De même, il manque des lieux communs de célébration nationale sur le territoire. L’aapravasi ghat pourrait jouer ce rôle. Il s’agit du nom donné au bâtiment par lequel transitaient les immigrants indiens au moment de leur arrivée à Maurice au 18ème siècle. Il représente une charge symbolique très forte pour la communauté indienne. Pourtant, les historiens pensent que ce lieu (appelé Trou fanfaron) est très probablement le lieu de débarquement de tous les immigrants, volontaires ou contraints, au cours du 18ème siècle, dont témoignent des traces de bâtiments plus anciens et même le relevé d’une « nègrerie » sur des plans de l’époque française. Mais les fonds manquent pour pousser les recherches sur ce site qui pourrait devenir un haut lieu de communion nationale. Le musée prévu en 2010 devrait toutefois souligner ce fait.
L’histoire et la géographie ne sont pas enseignées à l’école publique mauricienne, si ce n’est par quelques légères allusions dans des disciplines connexes. Il n’existe aucun manuel officiel d’histoire de l’Île Maurice. Seul un ouvrage intitulé Social studies consacre un chapitre d’une vingtaine de pages au Settlement of Mauritius pour les élèves de la Form 2 (l’équivalent de la 5ème en France). En conséquence, les jeunes n’ont que peu de connaissances historiques sur leur propre pays. Cette absence dans les programmes traduit ce malaise à appréhender l’histoire sur un mode pacifié, porteur d’unité nationale. Ce flou artistique, ce manque de repères laisse parfois la place à certaines dérives comme le stipule Jean Claude de L’Estrac dans un récent éditorial : « … Depuis longtemps les fils des parias de l’histoire ont pris leur revanche. Aujourd’hui ils en sont à instrumentaliser cette histoire pour asseoir et pérenniser leur pouvoir. (23) »
Maurice a pourtant produit énormément d’ouvrages de recherche dans le domaine. Cette production a commencé très tôt, en particulier chez les mémorialistes. Ferdinand Magon de Saint-Elier publie dès 1839 ses Tableaux historiques, politiques et pittoresques de l’île de France, aujourd’hui Maurice, depuis sa découverte jusqu’à nos jours. André Maure rassemble dans ses Souvenirs d’un vieux colon (1840) des témoignages de première main, notamment sur la période révolutionnaire. La Statistique de l’île Maurice du Baron d’Unienville date de 1838 pour la première édition. À la fin du 19ème siècle, Albert Pitot compile tous les faits se rattachant à l’histoire de Maurice dans ses Esquisses historiques, publiées de 1905 à 1914. En 1897, le franco-mauricien Evenor Hittié (90 ans) publie Histoire de Maurice (ancienne Île de France) où il donne une version sans concession de l’époque de l’esclavage, au grand dam de certains de ses compatriotes de l’époque (24). Cet ouvrage est aujourd’hui introuvable, y compris dans les bibliothèques publiques. Plus tard, Auguste Toussaint, le plus grand historien mauricien, entreprit de faire l’histoire du pays (La route des îles – contribution a l’histoire maritime des Mascareignes, Histoire des Iles Mascareignes, Histoire de l’Océan Indien, Histoire de l’Île Maurice, etc.) donnant une base scientifique sérieuse aux recherches ultérieures. Par la suite, de nombreux historiens amateurs écrivirent des ouvrages. Certains rédigèrent de nouvelles versions de l’histoire de Maurice : Histoire de la colonie de Amédée Nagapen (1996), L’histoire de Maurice de Sydney Selvon (2003), L’Île de France avant La Bourdonnais de Marcelle Lagesse (1999, dernière édition), Île Maurice, récits de son histoire contemporaine de Benjamin Moutou, Isle de France – Ile Maurice de Pierre de Sornay (1995, dernière édition). L’une des tentatives les plus récentes se situe en 2004 (avec Mauriciens, enfants de mille races) puis en 2006 (Mauriciens, enfants de mille combats) où Jean Claude de L’Estrac a écrit les deux premiers tomes d’une trilogie retraçant l’histoire du peuplement du pays mais aussi en 2007 où Gaétan de Chazal a publié L’histoire maritime des Mascareignes, en prenant l’Île Maurice comme centre névralgique du trafic maritime dans la région. Mais ce ne sont que quelques exemples parmi bien d’autres. Deux hommes politiques d’importance ont même écrit une version de l’histoire de leur pays : Sookdeo Bissoondoyal (1908-1977 – Concise History of Mauritius paru en 1958) et Jay Narain Roy (Mauritius in Transition). D’autres historiens se sont penchés sur une partie de la population. C’est le cas du docteur Hazareesingh qui publie Histoire des Indiens à l’Île Maurice en 1973 ou de Beejadhur Aunauth (Les Indiens à l’Île Maurice dans les années 30) mais aussi de Benjamin Moutou (25) (Les Chrétiens de l’Île Maurice en 1996), de Huguette Ly Tio Fane (La diaspora chinoise dans l’Océan Indien continental en 1981) ou de Ramoo Sooriamoorthy (L’histoire des tamouls à l’Île Maurice en 1977). Mais ces chercheurs ne sont pas des historiens « communautaristes » puisque leurs champs d’investigation ont concerné d’autres domaines : Ly Tio Fane a écrit les deux volumes de Ile de France, 1715 – 1767 en 1999, le docteur Hazareesingh, très francophile (26), est également l’auteur de Profil de l’Île Maurice où il traite de la présence française dans le pays. Benjamin Moutou, pour sa part, a écrit deux monographies historiques sur deux régions de l’île : Rivière noire et Pamplemousse.
La démarche de ces chercheurs ne visait pas à se focaliser sur une partie de la population mais à la faire rentrer dans le processus d’intégration nationale en formation. Les travaux et les ouvrages de référence et de qualité sont donc présents. Il existe également une filière d’histoire à l’Université, avec des historiens reconnus : Jocelyn Chan Low ou Vijaya Teelock (27). À côté de cette accumulation d’ouvrages (une quarantaine d’ouvrages sur l’histoire de l’Île Maurice ont été édités sur place entre 2003 et 2008), sont régulièrement publiés La Gazette des îles mais aussi les fascicules du Dictionnaire biographique de l’Île Maurice, publié par la Société d’histoire de l’Île Maurice. Car, véritable paradoxe dans un pays qui en compte bien d’autres, les mauriciens cultivent une passion pour leur histoire. Les ouvrages historiques sont d’ailleurs très lus, très empruntés dans les bibliothèques et très vendus dans les librairies.
Dans un pays en pleine construction anthropologique, ces balbutiements sont assez logiques. Les pays occidentaux connaissent également des difficultés à appréhender certains passages de leur histoire (la période de l’occupation ou la colonisation dans le cas de la France). La seule voie possible consisterait à laisser la parole aux historiens professionnels et aux pédagogues afin que, sans récupérations idéologiques ou politiques, ceux-ci donnent à l’apprentissage de l’histoire la place qui lui revient : le passage de faits historiquement avérés dans la mémoire des hommes. La dignité de chacun est à ce prix.

1. Il s’agit évidemment d’un raccourci schématique. A l’époque française, en dehors des africains, il y avait aussi des esclaves indiens venant du sud de l’Inde. De même les travailleurs engagés n’étaient pas uniquement hindous mais comptaient aussi quelques chinois. Enfin, l’arrivée des anglais ne précède pas l’arrivée des esclaves.
2. Ce fait est clairement visible dans la série de 4 films de Alain Gordon-Gentil et David Constantin qui raconte l’histoire du peuplement mauricien, Venus d’ailleurs et qui traitent l’apport migratoire par communauté et non par période historique ou sociale.
3. L’engagisme n’était pas propre à Maurice et a été mis en place par la suite par l’administration britannique dans plusieurs territoires. Cela explique la forte proportion d’indiens dans certains pays : Trinidad, Fidji…
4. L’une des révoltes les plus sanglantes de l’histoire de la Chine qui était massivement le fait de l’ethnie hakka. Celle-ci est aujourd’hui majoritaire parmi la population chinoise de Maurice et de la plupart des DOM français.
5. Forgé en 1904 par Hervé de Rauville dans son ouvrage sur l’île de France contemporaine, le terme franco-mauricien s’applique aux citoyens mauriciens de souche européenne (même quand ils sont de souche anglaise !). Cela ne signifie pas que ces citoyens aient la double nationalité.
6. Journaliste et écrivain, Remy Ollier (1816 – 1845) fut un ardent défenseur de la « population de couleur ». Il a créé La sentinelle de Maurice en 1843, quelques années après l’abolition de l’esclavage à Maurice (1834).
7. Avocat et homme politique mauricien (1930 – 1996) qui fut le chantre de la cause créole.
8. Manilal Maganlal doctor était un homme politique et juriste indien. Incité par Gandhi, il s’installa sur l’Île en 1907 et milita activement pour l’arrêt de l’engagisme et l’attribution de droits civiques aux indiens, en opposition aux oligarques de l’époque. Ce qui fut fait en 1911. Il quitta par la suite Maurice pour les Fidjis où il mena le même type de combat. Le 11 octobre est le Manilal day à Maurice.
9. Gouverneur des îles de France et de Bourbon de 1735 à 1746. Grand administrateur et bâtisseur, il est le père fondateur de la colonie. Mais il est aussi celui qui institutionnalisa l’esclavage sur l’île qui se limitait auparavant à la sphère domestique. Selon l’historien Auguste Toussaint, entre son arrivée et son départ, le nombre d’esclaves passa de 1448 à 15 000 (Port Louis, deux siècles d’histoire – 1936).
10. Il existe encore sur le web : www.lecerneen.com
11. Il fut même le héros d’un roman épistolaire éponyme, écrit par Lucien Brey au 19ème siècle.
12. C’est ce que démontrerait un ouvrage récemment publié par l’Université de Maurice : Ratsitatanina’s gift : a tale of Malagasy ancestors and language in Mauritius de Pier M. Larson.
13. Ce genre de personnage historique à double facette n’est pas spécifique à Maurice. Témoin à La réunion, « l’île sœur », avec les légendaires Sitarane et Mme desbassyns.
14. Journal Week end, du 14/12/2008.
15. Rappelons que Maurice est l’une des rares colonies où une partie importante de la population vota contre les partis pro – indépendantistes aux élections législatives de 1967 (44% du corps électoral dont 95 % sur l’île de Rodrigue). Il n’y eut pas de référendums sur l’indépendance.
16. L’importance du Morne dans la mythologie esclavagiste est clairement visible dans plusieurs ouvrages publiés sur place, en particulier Le makanbo du Morne : esclavage, négritude et créolité de Jean Clément Cangy.
17. Un groupe d’esclaves n’aurait pas hésité à se précipiter dans le vide du haut d’un rocher élevé (le Morne Brabant dans le sud de l’île) lorsqu’ils se retrouvèrent acculés au bord d’une falaise par des hommes qu’ils prenaient pour des chasseurs. Ils n’étaient en fait que des messagers chargés d’annoncer l’abolition de l’esclavage.
18. CRSI : Centre de recherches sur l’esclavage et l’engagisme (en anglais).
19. C’est d’ailleurs ce nécessaire débat qui avait provoqué la levée de bouclier des historiens français contre l’article d’une loi de 2007 préconisant de mettre en avant « les aspects positifs de la colonisation ». On ne fixe pas l’histoire par décret…
20. Echange de courriel avec l’auteur, 13/12/2008.
21. A l’occasion du recensement des esclaves de 1815, imposé par l’administration britannique, des noms ridicules ou imagés furent donnés à ceux-ci par leurs propriétaires. Certains noms ont perduré jusqu’à nos jours.
22. On imagine mal en effet, les gouvernements du Burundi, Rwanda, Togo ou Cameroun célébrer avec faste l’anniversaire du passage en 1916 de leur pays de l’administration allemande à l’administration française, anglaise ou belge. Mais, nous ne sommes pas dans le même contexte : Maurice est une terre d’immigration.
23. L’express dimanche du 25 janvier 2009.
24. Evenor Hitié, Histoire de Maurice (ancienne Île de France), Tome premier, Port-Louis, Imprimerie Engelbrecht & Cie, 1897, 268 pages.
25. Par ailleurs, président de L’Union chrétienne.
26. Sudir Hazareesingh, son fils, est actuellement l’un des grands spécialistes britanniques de Napoléon.
27. L’œuvre remarquable de cette universitaire n’est disponible qu’en anglais : Maroonage and the Maroon Heritage in Mauritius (2005), The Vagrant Depot of Grand River, Its Surroundings, and Vagrancy in British Mauritius (2004), Mauritian History : From Its Beginnings to Modern Times (2001), History, Memory, and Identity (avec Edward A. Alpers) en 2001, T’Eylandt Mauritius : A History of the Dutch in Mauritius (1998), Bitter Sugar : Sugar and Slavery in 19th Century Mauritius (1998), A Select Guide to Sources on Slavery in Mauritius (1995).
///Article N° : 8405

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