La Traversée aux disparus – Compagnie La part du pauvre

Du fantasme aux fantômes : une odyssée afrodescendante

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Du 5 au 7 mai la metteuse en scène Eva Doumbia (Cie La Part du Pauvre) présentait son dernier travail au Théâtre National de La Criée de Marseille : La Traversée aux disparus. D’après des textes romanesques de Maryse Condé, Yanick Lahens et Fabienne Kanor cette grande forme en trois actes se veut une remontée mémorielle de 400 ans d’histoire « Noire ». La première partie de ce spectacle, consacrée à l’autobiographie de Maryse Condé, sera reprise à la Chapelle du Verbe Incarné, en Avignon, du 5 au 16 Juillet à 20H15.

« J’inscris ma démarche dans une quête identitaire : je suis française fille d’africain, fille d’une institutrice normande elle-même fille de parents ouvriers communistes, née et grandie au Havre. Aujourd’hui mon travail interroge surtout mon « être-noire », mon « être-femme-noire ». Mon travail se nourrit également d’autres arts : la musique, la danse mais aussi, de manière essentielle, la littérature. De manière générale je préfère la littérature romanesque aux textes de théâtre. »
Eva Doumbia, Note d’intention pour La Traversée aux disparus.

Un projet triangulaire

C’est forte de plusieurs années passées à animer des stages aux quatre coins de l’Afrique et des Caraïbes pour transmettre son savoir mais aussi ses interrogations qu’Eva Doumbia a pensé La Traversée aux disparus. Ce spectacle en quatre volets, dont chacun peut se donner isolément, est découpé en trois actes « festifs » entre lesquels le public est invité à une dégustation culinaire. Pendant près de cinq heures, Eva Doumbia nous plonge dans un voyage d’abord intime, celui de la vie de Maryse Condé, avant de nous emporter dans un parcours historique partant de l’empire Bambara au XVIIIe siècle passant par la peinture de la détresse haïtienne au début des années 2000 avant de finir par échouer de nos jours sur les docks du Havre.
Chacune de ces parties ont été créées de manière autonome par le biais de résidences successives en Haïti, au Cameroun, au Mali et en France, c’est pourquoi l’ensemble du spectacle se compose de comédiens et musiciens issus de divers horizons. Ainsi ce n’est pas moins de seize personnes que l’on retrouve sur le plateau dans des allers-retours permanents entre la narrativité romanesque, la puissance évocatrice de la musique, l’interprétation singulière ou collective mais aussi la parole adressée au public via une réalisation vidéo de Sarah Bouyain qui a rencontré Maryse Condé, Yanick Lahens et Fabienne Kanor autour de leur projet d’auteur et du travail sur la question Noire. Comme un fil rouge et non dénué d’un projet brechtien, Eva Doumbia recourt à ces intermèdes vidéo pour introduire et faire transition entre chaque volet. Ainsi s’opère une mise en abyme de la trajectoire triangulaire que représente le projet de La Traversée aux disparus.
En effet, le triangle est marqué par la fable générale qui interroge la traversée du corps noir à travers l’Histoire : esclavage, déportation, colonisation, dictatures conduisant à l’exil ; mais il est aussi matérialisé par les interprètes qui sont originaires du Cameroun, du Mali, de la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso, d’Haïti, de Martinique et de France métropolitaine. Une mise en abyme relayée par les auteurs qui enracinent leurs écritures mais aussi leurs identités dans cette triangularité. La Vie sans Fards de Maryse Condé est une autobiographie de l’auteur guadeloupéenne consacrée aux années vécues en Afrique et dont elle tirera entre autres Ségou, adapté ici par la jeune dramaturge ivoirienne Fatoumata Sy Savané, première saga africaine qui retrace la chute de l’empire Bambara. La Couleur de l’Aube de Yanick Lahens, auteur haïtienne, donne à voir le quotidien à Port au Prince sur fond de drame familial et enfin, La Grande Chambre commande originale d’Eva Doumbia à Fabienne Kanor, auteur d’origine martiniquaise, convoque l’intime d’une rencontre entre un immigré sans papiers et une jeune fille à la recherche du fantôme d’un glorieux ancêtre africain déporté dans le port négrier du Havre, ville natale d’Eva Doumbia. La metteuse en scène a fait le choix de cette trilogie triangulaire qui réunit alors trois femmes de trois générations différentes mais ayant en commun d’interroger l’Histoire par l’écriture.

Habitées viscéralement par l’esclavage et le métissage identitaire ces artistes font écho aux préoccupations personnelles de la metteuse en scène qui inscrit sa démarche dans une quête identitaire liée à la fracture et aux problématiques de l’afrodescendance particulièrement féminine. Cette anamnèse historique est annoncée en exergue du spectacle : « On estime à plusieurs dizaines, parfois centaines de millions le nombre de disparus pendant la traite : des frères, sœurs, pères, cousins, époux, amants, fils, filles disparus. Les rescapés ont fondé des familles qui ne connaitront jamais leur généalogie. De part et d’autre de l’océan, des familles sont amputées ». C’est à partir de cette amputation laissant comme un membre fantôme dont le vide génère un traumatisme indicible, qu’Eva Doumbia décrypte les maux d’un exil intérieur inscrivant inéluctablement l’afrodescendance dans une errance identitaire source d’incompréhensions et de conflits. En partant de la blessure personnelle et d’une fable intimiste est en fait mis au jour toute la société contemporaine prise dans les affres de l’ère postcoloniale.

Odes féminines sur une plage

Cette reconstruction de l’intime en quatre volets, comme quatre escales d’un voyage, présente néanmoins un dispositif commun dont le minimalisme érige l’efficacité du propos. Dans la scénographie conçue par Francis Ruggirello trois espaces se distinguent : d’un côté celui occupé par une table/bureau où se relaie les narratrices de chaque histoire, de l’autre, l’espace où évolue le chœur des musiciens qui s’exécutent en live par morceaux et chants (Becky Beh Mpala) accompagnant distinctement chaque univers du spectacle. La scène est au centre, prise dans l’étau des différentes strates temporelles induites par l’alternance du récit mis en voix et du langage musical, elle est tapissée de sable fin et délimitée en arrière à l’aide d’un pan de mur où s’incruste la porte de l’impossible retour. Ce mur de planches peintes en blanc se fait écran de projection pour les films de Sarah Bouyain mais sert aussi de décor principal via le défilement de paysages commandés à Samuel Nja Kwa (France), Josué Azor (Haïti) et Amsatou Diallo (Mali). Dans cet espace recouvert de blanc où tout semble à construire, les photographies apportent un réel contraste de perspectives et de couleurs en ouvrant la brèche à un certain horizon nous invitant sans doute à sauter le pas. La simplicité d’un tel dispositif permet d’amener le spectateur à se focaliser sur les corps et les voix en scène. Sur le plateau une dizaine de femmes s’ajoute aux auteurs présentes par la vidéo, et seulement quelques apparitions masculines sont assumées principalement par Aristide Tarnagda qui campe avec force et autorité le rôle d’un homme plongeant sans cesse la figure féminine dans un état d’intranquillité, qu’elle soit mère, femme, sœur, amie ou simple inconnue. Les voix de femmes sont littéralement portées par un plateau qui semble tout entier mis à la disposition de leurs témoignages et de leurs vicissitudes.

La Vie sans Fards
Le premier volet présente l’autobiographie de Maryse Condé et dévoile le cheminement de son processus d’écriture et les enjeux lui étant attachés. C’est Astrid Bayiha qui interprète ici le rôle de Maryse Condé, une tâche qui n’est sans doute pas aisée à mener tant la figure de l’auteur est forte dans l’imaginaire collectif. Astrid Bayiha parvient pourtant avec une rare précision à rendre compte des impressions et sensations décrites par Maryse Condé dans La Vie sans Fards où cette dernière livre au public les ressentis d’injustices ayant nourri ses fictions mais surtout son éternel sentiment d’être étrangère partout ce qui la conduit au cuisant échec de sa relation avec une Afrique fantasmée comme la terre promise du recouvrement de soi. Personnage tendre-amer, avec une grande sobriété, la comédienne trouve le ton juste permettant de poser l’identité hybride, parce qu’aliénée par l’Histoire, d’une femme ayant reçu une éducation bourgeoise dont elle aura tant de mal à se défaire malgré le caractère spontané et souvent inconséquent de choix pris irrémédiablement avec le cœur. Cette remarquable trajectoire d’une des plus grandes afrodescendantes d’aujourd’hui, dont les souffrances sont assumées par l’écriture, est une entrée toute en intimité qui fait écho au processus personnel de création d’Eva Doumbia.

Femmes de Ségou
Pensé comme un hommage ce premier volet est suivi par la fresque historique Femmes de Ségou décrivant le lent déclin de l’empire Bambara sur deux siècles allant de la période esclavagiste (XVIIIe siècle) jusqu’à l’arrivée des troupes coloniales françaises (fines du XIXe). L’adaptation assurée par Fatoumata Sy Savané prend le parti d’extraire de la saga, plutôt peuplée de personnages masculins, les prémices de la déstabilisation de l’empire par le commerce, les conquêtes islamiques et les conflits les opposant aux Peuls mais se concentre surtout sur la partie où les femmes sont les plus évoquées. C’est avant tout ces destins féminins qui intéressent le projet d’Eva Doumbia, ainsi l’adaptation se cristallise autour de la vie en communauté des épouses et concubines de Dousika Traoré au moment où ce dernier arrache aux siens, Sira, une jeune peule qui devient son esclave et qui lui donne un fils (Malobali) attisant alors la haine des autres femmes. Concomitamment, Tiekoro l’aîné et fils de Nya (la première épouse) se convertit à l’Islam et va étudier à Tombouctou où suite à l’outrage qu’il fait subir à la jeune Nadié retourne avec elle au village avant de projeter de la répudier ce qui conduit cette dernière au suicide. Ce volet de La Traversée aux Disparus se clôt sur le suicide de Nadié avec sa fille Awa Nya qui marque le refus de se soumettre à l’ordre établit par une phallocratie qui ignore l’abnégation nécessaire à la survie de ses femmes. Le tableau est largement dominé par la présence majestueuse de Salimata Kamaté qui interprète une matriarche vieillissante dévouée aux enfants et co-épouses de la famille. Sa figure en impose de part sa posture dès l’ouverture : assise au centre de la scène, poitrine à découvert et scrutant le public. Au milieu des vêtements d’époque elle est le symbole de la mère nourricière qui cache ses sentiments sous le masque de l’autorité du rôle qu’elle se doit de tenir pour maintenir la collectivité à flot.

La Couleur de l’aube
C’est justement la collectivité qui est interrogée par Yanick Lahens dans le troisième volet de ce spectacle. La Couleur de l’aube retrace l’agonie d’une journée de doutes et d’incertitudes autour de la disparition de Fignolé jeune homme vivant avec sa mère et ses deux sœurs dans un quartier populaire de Port au Prince en proie aux troubles et émeutes d’un contexte dictatorial. Comme une métaphore de la société haïtienne, là encore ce sont exclusivement les voix de femmes qui font entendre leur sourde douleur. La mère et les deux sœurs de Fignolé, Joyeuse et Angélique interprétées dans un naturel déconcertant qui apporte une fluidité happant le spectateur, par Pascale Julio et Gaellle Bien-Aimée, représentent deux tempéraments bien différents qui livreront leur vision de la tragédie destructrice qui touche le pays et atteint chacun au plus proche de son quotidien. Entre l’enchâssement de monologues intérieurs et la lancinance de la musique emprunte d’une mélancolie bouleversante, Eva Doumbia ne fait pas l’économie des ressorts romanesques et conserve la poésie du texte en choisissant de mettre en voix de nombreux passages. C’est tour à tour la maison, la rue, l’hôpital où travaille Angélique et la boutique où Joyeuse est vendeuse qui prennent forme à partir du même matériel dont on déplace le signifié et qu’on accompagne par l’écran de projection. Ainsi, de grandes caisses rectangulaires en bois et peintes de blanc matérialisent tantôt un lit, tantôt une banquette de « tap-taps » et véhiculent surtout l’idée du cercueil convoquant alors l’espace de la concession mortuaire sur lequel s’appuie la fin du tableau mais aussi le dernier volet du spectacle au cours duquel le ventre de l’Atlantique recrachera ses fantômes.

La Grande chambre
En effet, Fabienne Kanor a puisé aux sources du réalisme magique pour interroger « la mémoire qui fait grincer le parquet sous notre moquette ». Dans La Grande Chambre, s’entremêle le merveilleux des apparitions fantasmagoriques et le caractère informatif presque documentaire qui comble le vide historique entourant les différentes traversées des peuples noirs : les bateaux négriers, les ventes d’esclaves, la génération Bumidom… Que reste-t-il de ces déportations dans le quotidien d’une jeune « noire de France » aujourd’hui ? L’impossibilité d’être sereine et le renvoie perpétuel à une altérité supposée qui conduit à se sentir étranger partout. Dorylia est en quête de réponses sur les docks du Havre où elle rencontre Aristide, un immigré sans papiers à qui elle promet une nuit de réconfort. Mais très vite le couple est assailli par une danse macabre aux accents d’un « Thriller » à la Michael Jackson. En bruit de fond un incessant écoulement d’eau rappelle que nous sommes au cœur de la Traversée et que les voix sous marines ont à se faire entendre. Les disparus interpellent alors la jeune fille, chacun narrant sa tranche de vie. Ils sont comme pris au piège d’un hôtel entretenu par une concierge semblant appartenir tant au monde des morts qu’à celui des vivants. Mais tous ces revenants ne seraient-ils pas finalement les prisonniers de la mémoire de Dorylia et Aristide les empêchant d’avancer, de se construire mais aussi de s’aimer ? Entre étreintes et déchirement, l’intense duo porté par Aristide Tarnagda et Dorylia Calmel, tente de survivre dans ce huis clos dramatique où la narrativité du spectacle s’estompe peu à peu pour laisser la place aux fissures intérieures allégoriquement convoquées. Rêve ou réalité, cette « grande chambre » qui a pour tout dispositif un lit et une porte en arrière scène, est celle de la Grande Histoire et symbolise donc l’espace mental de toute une génération d’afrodescendants.

Hommage aux êtres traversant, qu’ils soient disparus ou en plein voyage

Eva Doumbia propose d’éclairer le présent en puisant dans les événements du passé et même si sa démarche n’est parfois pas exempte d’une certaine forme de didactisme, il faut lui reconnaître un engagement sans bornes dans ce qu’il est convenu d’appeler aujourd’hui le « devoir de mémoire ». Les vidéos, bien que très importantes dans le spectacle et rompant le cours du voyage par un registre documentaire qui entrave l’envolée du lyrisme, rendent hommage à des femmes brillantes en nous informant sur des réalités historiques souvent méconnues. Les entretiens projetés revêtent surtout un caractère métathéâtral en questionnant le processus d’écriture et le fondement du geste que posent ces femmes mais aussi la metteuse en scène et toute l’équipe de création. En ressort un objet pluriel et dense qui ne se borne pas à une histoire donnée dans une situation donnée en un temps déterminé mais qui propose de dérouler une traversée en évoquant aussi la façon dont cette dernière s’opère. La chronologie choisie par Eva Doumbia place la figure de Maryse Condé à une place privilégiée, comme un mentor de la vie. Son autobiographie ouvre le spectacle avant que ce soit elle même qui nous plonge dans la remontée mémorielle comme pour nous y préparer. Si, chemin faisant, le spectateur peut se demander quelle est l’unité du projet global, bien qu’ayant été pensé dans la possibilité de proposer chaque volet indépendamment, La Grande chambre donne tout son sens à La Traversée car le public y perçoit plus nettement les enjeux du spectacle et les conséquences de tout un pan de l’Histoire des Hommes. Pourquoi et comment les populations africaines et afrodescendantes sont toutes traversées par des fantômes ? Question cruciale de la béance que les mots seuls ne pourraient combler et que la musique composée par Lionel Elian renforce et sublime en se déployant comme un langage à part entière. Les éléments d’un spectacle quasi total sont ici pensés sur un pied d’égalité à l’image de la diversité qui y est louée. Malgré l’assise douloureuse du sujet qu’Eva Doumbia porte à la scène, c’est aussi avec beaucoup de tendresse et d’humour, comme elle sait si bien le faire, que nous parvient cette histoire du peuple noir. Sans apporter de réponses ni de solutions autre que de le dire, de l’écrire, de le jouer, sans cesse de le convoquer en l’interrogeant pour mieux chercher à le transcender, ce trauma historique qui résonne dans les mécanismes de notre civilisation fait d’ineffables nœuds qu’Eva Doumbia, accompagnée d’un collectif impliqué, s’attèle à dénouer de spectacles en spectacles avec au cœur de ses préoccupations la possibilité de l’amour. C’est parce que les rhizomes de ces racines mémorielles sont nichés si loin dans l’inconscient qu’aimer l’autre comme s’aimer soi même devient une odyssée au cours de laquelle il nous faut nous demander qui l’on aime exactement dans l’être aimé. Il nous faut savoir si cet autre que nous rencontrons n’est pas uniquement appréhendé pour ce qu’il représente, par les fantasmes qui hantent une relation nourrie d’espoirs souvent fictifs, mais salvateurs, dans lesquels nous l’enfermons. C’est finalement une question qui met un point final à cette grande Traversée : comment faire pour s’aimer avec tout ça ?

Conception, mise en scène et adaptation : EVA DOUMBIA
Avec : CLÉMENTINE ABÉNA AHANDA (CAMEROUN), BECKY BEH MPALA (CAMEROUN), HERMINE YOLLO (CAMEROUN), GAELLE BIEN-AIMÉE (HAÏTI), CARLINE COLAGÈNE (HAÏTI), PASCALE JULIO (HAÏTI), SALIMATA KAMATÉ (CÔTE D’IVOIRE), ASSITAN TANGARA (MALI), ATSAMA LAFOSSE (FRANCE), ASTRID BAYIHA (FRANCE), EDITH MÉRIEAU (FRANCE), DORYLIA CALMEL (FRANCE), ARISTIDE TARNAGDA (BURKINA FASO).
Et les musiciens : SAMUEL BOBIN (FRANCE), LIONEL ELIAN (FRANCE) ET LAMINE SOUMANO (MALI).
Musique originale : LIONEL ELIAN
Films : SARAH BOUYAIN
Photographies : JOSUÉ AZOR (HAÏTI), SAMUEL NJAKWA (CAMEROUN) ET AMSATOU DIALLO (MALI)
Scénographie : FRANCIS RUGGIRELLO
Complice : GAGNY SISSOKO (MALI)
Assistante à la mise en scène : SOPHIE ZANONE
Travail vocal : AÏSSA BUSETTA
Lumières : PASCALE BONGIOVANNI
Costumes : LAURIANE SCIMEMI
Régie générale : ERIKA SAUERBRONN
Régie son / vidéo : GUILLAUME ROUEN
Administration / production : JULIE DEMAISON

Production : La Part du pauvre / Nana Triban
Coproduction : La Criée, Théâtre National de Marseille, L’Institut Français du Cameroun (Yaoundé), l’institut Français de Côte d’Ivoire (Abidjan), l’Institut Français du Mali (Bamako), l’Institut Français d’Haïti (Port-au-Prince).
En partenariat avec : Fokal (Port-au-Prince), Sokan théâtre (Abidjan), Othni (Yaoundé), La Tamise (Port-au-Prince), Les bancs publics (Marseille), Le théâtre des Bernardines (Marseille) et les Francophonies en limousin.
Avec le soutien du service culturel de la ville De Bouc-Bel-Air et de l’Institut Français / ville de Marseille, Le domaine de l’étang des aulnes du conseil général des Bouches du Rhône.///Article N° : 12232

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Les images de l'article
Atsama Lafosse - Ségou © cie La Part du Pauvre
La grande chambre - La Traversée © cie La Part du Pauvre
La grande chambre - La Traversée © cie La Part du Pauvre
La vie sans fards - La Traversée © cie La Part du Pauvre
Couleur de l'aube - La Traversée © cie La Part du Pauvre





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