Soirée danse
AMEKAMOUNYI (Qui suis-je) un homme, une femme, les deux à la fois ?
A la recherche d’une identité propre, le chorégraphe et danseur Isac expérimente un mélange de danses abstraites et traditionnelles. Celles-ci vibrent librement sur l’album Lambarena – Bach to Africa, un mariage entre musique classique de Jean Sébastien Bach et polyphonies des pygmées de la forêt gabonaise. Sa création se nourrit de la découverte de soi et des révolutions intérieures, notamment de celles qui permettent d’aboutir à une renaissance…
Danseur-chorégraphe, Isac est originaire du Togo. Formé à la danse traditionnelle auprès de grandes figures de la danse africaine telles qu’ Henri Mostra, il multiplie les expériences chorégraphiques au Burkina Faso puis au Niger. A Niamey, il travaille depuis 2013 au sein de la Compagnie Gabéro et participe à la mise en place de chorégraphies pour la compagnie Sukabé. Ce spectacle est sa première création individuelle.
SÔ-MALI
A travers un dialogue intérieur entre le chorégraphe et son grand père, l’artiste évoque, par le corps, la difficulté à se construire soi-même, en tant que dépositaire de la mémoire familiale. Assimilé à un père spirituel, son aïeul s’incarne à travers un animal totem protecteur. Sô-mali nous rappelle la découverte de Georges, seul représentant d’une variété jusqu’alors inconnu d’abyssin, un chat venu d’Afrique et importé en Amérique du Nord. Accident de la nature, il est celui dont on ne retrouve plus l’origine. Mais qui est-il réellement? Cette histoire constitue le point de départ de ce solo intimiste et autobiographique
Originaire de Zinder au Niger, ce jeune danseur chorégraphe fait ses premiers pas en hip hop mais s’intéresse très vite à la danse traditionnelle contemporaine. Il s’est formé auprès d’Auguste Ouédraogo, Salia Sanou, Hind Benali, Sidi Graouri, Valérie Berger, Kettly Noël, Mathilde Monnier et Martin Kravitz. Cette dernière création est le fruit d’une recherche artistique, lors de sa résidence au Pavillon Noir d’Aix en Provence, menée au sein de la Compagnie 1er Temps, avec la contribution des chorégraphes Andreya Oumba et Serge Aimé Coulibaly.
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