Événements

Sziget Festival
13e édition

Français

Pour sa 13è édition, la programmation world, en particulier africaine du festival est exceptionnelle ! Youssou N’Dour, Mory Kante, Zap Mama, Tinariwen, Baaba Maal, Khaled, Cheikha Rimitti, et bien d’autres sont attendus à Sziget !

Une semaine durant, du 10 au 17 août 2005, l’île de Óbuda devient une ville dans la ville, une capitale musicale incontournable de l’été.
Si toutes les musiques sont présentes sur plus de vingt scènes disséminées sur l’île (world, grande scène internationale, scène WAN2, métal, tzigane….) pour une série de 400 concerts, cette année, la scène world et africaine de Sziget promet d’être absolument… grandiose !
Pour preuve, Youssou N’Dour, Mory Kante, Zap Mama, Tinariwen… et bien d’autres sont attendus à Sziget !

LA SCENE WORLD : de l’Afrique aux Balkans La deuxième plus grande scène du festival (30 000 personnes) donnera une place particulière à l’Afrique, avec les têtes d’affiche Youssou N’Dour, Zap Mama, Mory Kante et Baaba Maal. Les maliens de Tinariwen, qui chantent l’histoire du peuple Touareg à coups de guitares électriques et d’instruments traditionnels, se présenteront pour la première fois en Europe centrale. Le Raï, sera, quant à lui, représenté par ses plus belles voies : Khaled, bien sûr, désormais auréolé du statut de « world star », mais surtout la mythique Cheikha Rimitti, 80 ans, toutes ses dents et toute sa voix. On découvrira également sur la scène World des artistes du monde entier parmi lesquels les très célèbres américains des Klezmatics et leur musique juive à la fois traditionnelle et moderne, Radio Mundial métissant rythmes cubain et musique de Brooklyn, ainsi que Manuel Guajiro Mirabal, du mythique Buena Vista Social Club, les italiens Enzo Avitabile & The Bottari qui mêlent raï et mélodies napolitaines et le collectif londonien Oi Va Voi où les influences hongroises, yiddish, balkaniques, ouzbek et arménienne surfent sur des courants musicaux survoltés, trip-hop ou ragga ! Sur cette scène également, les Français seront à l’honneur : Watchaclan, mélangeant influences africaines et orientales sur fond de reggae, ou Tarace Boulba, fanfare funk qui entraînera le Sziget dans une ambiance de fête, et enfin Les Hurlements d’Léo, groupe festif bordelais, véritable alchimie entre musette, énergie punk et son tzigane. Puisque ce village mondial est en Europe centrale (et tient à y rester), seront aussi de la partie : les Tchèques de Neocekávany Dychánek, un mélange détonnant de musiques tchèque, Klezmer et des Balkans, le groupe polonais Tolhaje qui nous offrira un voyage musical dans lequel se mêlent la folk, le rock et le jazz. Sans oublier DAAu, formation belge à cheval entre pop, électronique subtile et une musique classique proche de Vivaldi, Ivo Papasov, clarinettiste bulgare le plus célèbre de son pays, les Roumains de Mahala Rai Banda où de belles voix traditionnelles s’unissent aux violons, trompettes et accordéons des fêtes tziganes pour se mêler avec énergie à des grooves urbains de batterie rock et des percussions orientalisantes. Bien sûr, participeront à la fête de nombreux artistes hongrois tels que la fabuleuse Mitsoura, une des plus belles voix de la musique traditionnelle tsigane, sans oublier les cuivres énergiques de Besh O Drom. Enfin, Parno Graszt et Csík Zenekar feront vibrer la tradition du violon tsigane dans sa pureté, tandis qu’Etnofon proposera une musique folk contemporaine qui tire ses racines du folklore hongrois.

LE VILLAGE AFRICAIN accueillera des ateliers d’artisanat et de danse, et des shows de percussions. Cette scène offre surtout un coup de projecteur sur le son guyanais avec quatre groupes de reggae et de ragga de la région de St Laurent du Maroni : Prince Koloni, superstar de l’aléké, la musique néo-traditionnelle des jeunes Noirs Marrons, Energy Crew, section rythmique redoutable de quatre chanteurs, Spoity Boy, trois voix incantatoires portées par huit percussionnistes à l’incroyable énergie et enfin, le grand Chris Combette, dont le style unique mêle reggae, bossa, salsa et zouk.

avec notamment : Nick Cave & The Bad Seeds, The Hives, Franz Ferdinand, KORN, Morcheeba, Ska-P, Mory Kante, T.O.K, The Wailers, Underworld, Mando Diao, Roots Manuva, The (International) Noise Conspiracy, Besh o droM, Fishbone, The Brand New Heavies, Arcade Fire, The Klezmatics, Watchaclan, Oi Va Voi, Opeth, Saxon, Accept, Brainstorm, Obituary, Accrorap, Sportfreunde Stiller, Beatsteaks, Wickeda, Hellacopters, Enzo Avitabile, Woven Hand, Die Anarchistische Abendunterhaltung …

Sziget, ce n’est pas que le plus grand festival de musiques actuelles en Europe, mais d’abord une « ville dans la ville », une ambiance exceptionnelle sur l’île de Óbuda (Budapest) pendant toute une semaine : une movida post-socialiste mâtinée d’esprit festif et libertaire – le tout dans une organisation irréprochable, et des conditions de sécurité optimales. Son tarif est aussi l’un des plus démocratiques des festivals de l’été : 105 euros pour 400 concert. Toutes les formes d’expression artistiques seront présentes, sur plus de vingt scènes disséminées sur l’île : grande scène internationale, scène WAN2, world, métal, tzigane, danse…. dans une programmation où chaque scène est complètement autonome. La musique, si elle est omniprésente, laisse aussi la place au cirque, à un important village associatif, au cinéma en plein air et aux activités ludiques et sportives. Cette année encore, ce « festival des festivals » met l’accent sur le mélange des genres : du rock déjanté de Franz Ferdinand au reggae mondialement connu des Wailers, en passant par les sonorités d’Europe de l’Est et d’Afrique, sans oublier une sélection exceptionnelle d’artistes français et francophones.
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